surveillants principaux de prisons

Concours de recrutement de 300 surveillants principaux de prisons à la Direction de l’Administration pénitentiaire 2025

surveillants principaux de prisons

surveillants principaux de prisons : Participez au concours 2025 pour devenir surveillant principal de prison. Découvrez les conditions, les épreuves et les modalités d’inscription pour intégrer la DGAPR.

Les surveillants principaux de prisons au Maroc

Introduction

Au Maroc, le système pénitentiaire joue un rôle fondamental dans la sécurité publique, la réhabilitation des détenus et la prévention de la récidive. Au cœur de ce système se trouvent les surveillants principaux de prisons, des fonctionnaires essentiels dont le rôle dépasse largement la simple surveillance. Ils incarnent la discipline, le contrôle, mais aussi la dimension humaine de la détention. Ces agents, souvent méconnus du grand public, occupent une position clé dans la chaîne hiérarchique pénitentiaire, entre les surveillants de base et l’administration supérieure.

Cet article propose une immersion détaillée dans la fonction de surveillant principal au Maroc : son rôle, ses responsabilités, les conditions de travail, la formation requise, les défis rencontrés et l’évolution professionnelle possible.


1. Le système pénitentiaire marocain en bref

Le Maroc compte plus de 80 établissements pénitentiaires répartis à travers le pays, sous l’autorité de la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR). Cette institution est chargée de gérer les prisons, d’assurer la sécurité des établissements, de favoriser la réinsertion des détenus, mais également de former et encadrer le personnel pénitentiaire.

Avec une population carcérale qui dépasse les 90 000 détenus, le rôle du personnel pénitentiaire est crucial pour garantir l’ordre, la discipline, la sécurité et la bonne gestion des établissements. Dans cette structure, le surveillant principal agit comme un pivot entre l’exécutif de terrain et l’administration.


2. Qui sont les surveillants principaux de prisons ?

Le surveillant principal de prison est un fonctionnaire de la DGAPR classé dans une catégorie supérieure au surveillant simple. Il possède de l’ancienneté, de l’expérience, et souvent une formation complémentaire qui le distingue de ses collègues débutants. Il est souvent promu après plusieurs années de service, sur la base de l’ancienneté, du mérite ou après concours professionnel.

Ce cadre intermédiaire est chargé de superviser les surveillants de rang inférieur, d’assurer le respect des règles de sécurité, de coordonner les opérations de surveillance et de gérer divers aspects de la vie quotidienne des détenus.


3. Rôle et responsabilités

a) Supervision du personnel subalterne

Le surveillant principal est avant tout un coordinateur d’équipe. Il organise les rondes, attribue les postes aux surveillants, contrôle le respect des consignes, et veille à la discipline parmi ses subordonnés. Il est le référent direct du personnel de surveillance pendant les quarts de travail.

b) Sécurité et discipline

La sécurité de l’établissement est l’une des missions majeures du surveillant principal. Il surveille les déplacements des détenus, gère les situations conflictuelles, et réagit en cas de troubles ou de tentatives d’évasion. Il doit faire preuve de sang-froid, de discernement et d’autorité.

c) Encadrement des détenus

Bien qu’il soit moins souvent en contact direct avec les détenus que les surveillants de base, le surveillant principal peut être amené à intervenir dans les situations disciplinaires, assister à des fouilles, et superviser des activités de réinsertion. Il peut également signaler les cas de détenus en détresse ou nécessitant un suivi particulier.

d) Rédaction de rapports

Il est responsable de la rédaction des rapports d’incidents, des comptes rendus d’activités, et de la transmission des informations à l’administration. La précision, la rigueur et la clarté sont essentielles dans ce volet du métier.


4. Formation et recrutement

a) Accès au poste

Le poste de surveillant principal n’est pas un poste directement accessible à l’entrée. Il est généralement atteint par promotion interne, après plusieurs années de service en tant que surveillant. Toutefois, dans certains cas, un concours interne est organisé par la DGAPR pour recruter des surveillants principaux parmi les agents expérimentés.

b) Formation professionnelle

Les agents promus ou recrutés suivent une formation complémentaire dans un centre de formation pénitentiaire. Cette formation inclut :

  • Droit pénitentiaire
  • Gestion des conflits
  • Techniques d’intervention et de défense
  • Psychologie carcérale
  • Déontologie professionnelle

La formation insiste également sur les valeurs éthiques, la gestion du stress et la communication.


5. Conditions de travail

a) Rythme et horaires

Les surveillants principaux travaillent selon un rythme rotatif (3×8 ou 2×12), y compris les week-ends et les jours fériés. Ils peuvent être appelés à assurer des gardes de nuit, des permanences et des interventions en cas d’urgence.

b) Conditions physiques et psychologiques

Le travail dans un environnement carcéral est particulièrement éprouvant. Les surveillants principaux doivent faire face à la violence, à la pression constante, à la promiscuité, au stress, aux menaces, mais aussi aux dilemmes moraux. L’épuisement professionnel et le burn-out sont des risques réels, surtout en cas de manque d’effectifs ou de moyens.

c) Salaires et avantages

Le salaire d’un surveillant principal au Maroc varie en fonction de l’ancienneté, du grade, des primes et des indemnités. En moyenne, il se situe entre 6 000 et 8 000 dirhams par mois. Des indemnités de risque, de garde et de permanence peuvent s’ajouter, mais restent modestes face aux responsabilités assumées.


6. Défis rencontrés

a) Surpopulation carcérale

Le Maroc fait face à une surpopulation carcérale chronique, avec un taux d’occupation supérieur à 150 % dans certains établissements. Cela augmente considérablement la charge de travail du personnel, réduit la marge de manœuvre et accroît les risques d’incidents.

b) Manque de moyens

Les surveillants principaux sont souvent confrontés à un manque d’équipements adaptés, de technologies de surveillance modernes ou de personnel en nombre suffisant. Cela complique leur mission au quotidien et accentue la pression.

c) Stigmatisation sociale

Le métier de surveillant de prison souffre d’une image négative dans la société. Souvent perçu comme un métier de répression, il n’est pas valorisé socialement malgré sa complexité et son importance.

d) Pressions éthiques

Il n’est pas rare que des surveillants principaux soient confrontés à des tentatives de corruption, de chantage ou à des situations délicates liées à l’influence de certains détenus puissants. La rigueur morale et la déontologie sont donc essentielles pour préserver l’intégrité du poste.


7. Rôle dans la réinsertion

Même si leur rôle est principalement sécuritaire, les surveillants principaux peuvent participer à des programmes de réinsertion des détenus. En favorisant le respect des règles, en facilitant l’accès aux formations, et en encourageant un comportement correct, ils jouent un rôle indirect mais crucial dans la préparation à la libération.

Dans certaines prisons modèles, les surveillants principaux participent activement aux ateliers de travail, à l’organisation d’activités culturelles ou sportives, et au suivi comportemental des détenus. Leur implication peut faire la différence entre une détention passive et une démarche constructive vers la réhabilitation.


8. Évolution de carrière

Le poste de surveillant principal constitue une étape intermédiaire dans la carrière du personnel pénitentiaire. Avec de l’expérience et une bonne évaluation, il est possible d’accéder à des postes de :

  • Chef de quartier pénitentiaire
  • Inspecteur pénitentiaire
  • Chef de service
  • Directeur adjoint d’établissement

Ces postes exigent généralement une formation complémentaire et la réussite à des concours internes ou à des cycles de formation spécialisés.


9. Témoignages de terrain

De nombreux témoignages de surveillants principaux révèlent la complexité du métier et l’attachement de certains à cette fonction malgré les difficultés. Voici quelques extraits de paroles recueillies anonymement auprès de professionnels en poste :

« Nous ne sommes pas seulement des gardiens de prison. Nous sommes aussi des éducateurs, des psychologues parfois, et des médiateurs. »

« Ce métier m’a appris la patience, la fermeté, mais aussi l’humilité. On apprend à connaître l’humain dans ses extrêmes. »

« Il est difficile d’avoir une vie sociale normale avec nos horaires et le stress quotidien, mais nous savons que notre rôle est vital pour la société. »


10. Perspectives et réforme

Face aux défis actuels du système carcéral marocain, la réforme du statut des surveillants, notamment des surveillants principaux, est une revendication constante des syndicats. Parmi les propositions figurent :

  • Revalorisation salariale
  • Amélioration des conditions de travail
  • Recrutement accru
  • Accès facilité à la formation continue
  • Reconnaissance officielle de la pénibilité du métier

La modernisation du système pénitentiaire annoncée par la DGAPR passe aussi par un investissement dans le capital humain. Valoriser le rôle des surveillants principaux, leur fournir des outils modernes et renforcer leur formation constitue une étape indispensable vers un système pénitentiaire plus juste, plus humain et plus efficace

La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) du Maroc a annoncé l’organisation d’un concours pour le recrutement de 300 surveillants principaux de prisons en 2025. Cette initiative vise à renforcer les effectifs des établissements pénitentiaires et à améliorer les conditions de détention et de réinsertion des détenus. Ce concours représente une opportunité majeure pour les citoyens marocains souhaitant s’engager dans une carrière au service de la sécurité et de la justice.

Présentation du concours

Le concours de recrutement de 300 surveillants principaux de prisons est ouvert aux candidats remplissant les conditions fixées par la DGAPR. Les postes sont répartis entre hommes et femmes, avec une attention particulière portée à l’équilibre régional et à la représentativité des différentes régions du Royaume.

Objectifs du recrutement

L’objectif principal de ce recrutement est de :

  • Renforcer les effectifs des établissements pénitentiaires pour assurer une meilleure sécurité.
  • Améliorer les conditions de détention et de réinsertion des détenus.
  • Moderniser l’administration pénitentiaire en intégrant de nouveaux profils qualifiés

Conditions de candidature

Pour être éligible au concours, les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

Nationalité

Être de nationalité marocaine.

Âge

Avoir entre 21 et 30 ans au 1er janvier 2025. Une prolongation jusqu’à 35 ans est possible pour les candidats ayant effectué un service militaire ou civil.

Niveau d’études

Être titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme de qualification professionnelle reconnu par l’État.

Exigences physiques et sanitaires

  • Taille minimale : 1,75 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes, sans chaussures.
  • Acuité visuelle d’au moins 17/10 sans correction (lunettes ou lentilles non acceptées).
  • Capacité à entendre un chuchotement à 50 cm et une voix normale à 5 m.
  • Aptitude physique et psychique permettant de travailler de jour comme de nuit.

Déroulement du concours

Le concours se déroule en plusieurs étapes :

1. Épreuve écrite

  • Sujet d’ordre général ou en lien avec le domaine pénitentiaire.
  • Durée : 2 heures.
  • Coefficient : 2.
  • Note minimale requise : 10/20 pour être autorisé à passer à l’épreuve suivante.

2. Épreuve sportive

  • Évaluation de la capacité physique des candidats.
  • Les candidats doivent présenter un électrocardiogramme (ECG) et une analyse HbA1c.
  • Note minimale requise : 10/20 pour être autorisé à passer à l’épreuve suivante.

3. Épreuve orale ou pratique

  • Questions générales et évaluation des compétences psychologiques ou pratiques.
  • Durée : 60 minutes.
  • Coefficient : 4.

Modalités de candidature

Les candidats doivent s’inscrire en ligne sur le site officiel de la DGAPR :

Documents à fournir (au format PDF)

  • Copie de la Carte d’Identité Nationale.
  • Diplôme : Baccalauréat ou Diplôme de qualification professionnelle.
  • Certificat médical précisant la taille et l’acuité visuelle.
  • Justificatifs de compétences pratiques (certificats de sport, permis de conduire, programmation, cuisine collective, etc.).

Dates limites

  • La date limite d’inscription est fixée au 21 mai 2025 à 16h30.

Engagement post-recrutement

Les candidats admis sont tenus de servir au sein de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion pendant une durée minimum de 8 ans. En cas de non-respect de cet engagement, le fonctionnaire concerné devra rembourser l’ensemble des frais engagés à son profit.

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Conseils pour réussir le concours

Préparation physique

La condition physique est un critère essentiel pour réussir les épreuves sportives. Il est recommandé de suivre un programme d’entraînement régulier incluant des exercices de cardio, de musculation et de souplesse.

Préparation intellectuelle

Les épreuves écrites et orales nécessitent une bonne culture générale et une connaissance du domaine pénitentiaire. Il est conseillé de se documenter sur les missions de la DGAPR, les droits de l’homme, et les politiques de réinsertion.

Gestion du stress

La réussite du concours dépend également de la capacité à gérer le stress. Des techniques de relaxation, de respiration et de méditation peuvent être utiles pour aborder les épreuves avec sérénité.

Conclusion

Le concours de recrutement de 300 surveillants principaux de prisons à la Direction de l’Administration pénitentiaire en 2025 représente une opportunité significative pour les citoyens marocains souhaitant contribuer à la sécurité et à la réinsertion sociale. En remplissant les conditions requises et en se préparant adéquatement, les candidats peuvent aspirer à une carrière enrichissante au sein de la DGAPR. Pour plus d’informations et pour accéder à des ressources supplémentaires, n’hésitez pas à visiter notre site wrokk.com.

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